La Cie CKILESPRODS présente

Désordres

D'Yamina HADJAOUI

Mise en scène de Swan Demarsan

Une bonne dose de véracité qui fait la force de la pièce. CNEWS

Représentations

La manufacture des Abbesses
7 rue Véron 75018 Paris - Plan d'accès

À partir du dimanche 5 décembre 2021 jusqu'au mercredi 22 février 2012
Tous les lundis, mardis et dimanches

Dimanches à 20h30

Lundis et Mardis à 21h00

Résumé

Sarah et Thomas, deux quarantenaires actifs, motivés, « forment un couple que l’on pourrait qualifier de réussi ». Mais une image peut-elle résister aux épreuves ?

Pour nous (et pour eux) ils revisitent leur(s) histoire(s) et nous en partagent, au fil et au gré de leur mémoire, les temps forts, les moments qui les ont impactés, qui ont fait bouger les lignes… Ils vont tour à tour nous livrer leurs questionnements, leurs pensées les plus inavouables.

DÉSORDRES c’est la vie. C’est le récit de cette confrontation à l’autre, aux regards extérieurs, mais surtout à soi-même.

Fragments de presse

Autopsie d’un couple ordinaire aux prises avec la disparition du désir, le texte se sauve de la banalité par sa cadence et son rythme, les soubresauts que la mémoire revisitée du mari et de la femme réveille dans les corps chahutés des comédiens constamment justes. Constamment proches d’un public qui les applaudira de toute façon à tout rompre. Bonheur des retrouvailles théâtrales…

Fabienne Pascaud - Télérama.

On songe à Trahisons de Pinter, récit à l’envers d’une rupture amoureuse, où l’on part de la séparation pour remonter le cours de la vie. On pense également à Éric Assous et à ses nombreuses pièces sur l’autodestruction du couple.

— Christophe Barbier.

Rien de plus banal que le sujet choisi par Yamina Hadjaoui. Si elle réussit pourtant à intéresser et même à toucher, c’est grâce à sa construction sous forme de puzzle, sa progression achronique, grâce aussi à la justesse du jeu, de la mise en scène de Swan Demarsan et la « mise en espace et en corps » d’Audrey Evalaum Marquis qui chorégraphient avec subtilité le duel amoureux. Par euphémisme il est dit dans le programme que la scénographie ne comporte « rien de superflu ». N’empêche que le spectacle semble riche.

— Jacques Nerson, L'obs.

Comme Ingmar Bergman dans Scènes de la Vie conjugale, Yamina Hadjaoui prend le parti de montrer le quotidien ordinaire de deux personnes. Parfois incohérentes, changeantes et capricieuses, les réflexions prononcées à voix haute sont celles d’un homme et d’une femme tiraillés entre besoins irrationnels, envies légitimes et obligations sociales. La dérision, dispersée en quelques touches d’humour, frappe là où on ne l’attend pas.

— Paul Ricaud, L'Humanité.

Une pièce âpre, au réalisme presque dérangeant tant la simplicité des situations nous renvoie à nos propres expériences. Certains spectateurs rient, d’autres semblent inquiets, mais tous réservent de nombreux applaudissements aux deux acteurs, preuve de la justesse du spectacle et de son interprétation.

— Xavier Fornerod, CNews.

Équipe artistique

Distribution : Sarah Barzyk - Boris Khalvadjian

Scénographie : Audrey Evalaum Marquis

Galerie

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