Sur les quais présente

Dieu Brando et moi

De Gilles Tourman

d'après Daniel Milgram
Mise en scène de Patrick Simon et Maurice Zaoui

"Un texte fabuleux et fin" Toute la culture

Représentations

Studio Hébertot
78bis Boulevard des Batignolles 75017 Paris - Plan d'accès

À partir du mercredi 28 août 2019 jusqu'au dimanche 17 novembre 2019
Tous les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches


Durée : 1 h 10

Mercredi et Jeudi à 19h00

Vendredi et Samedi à 21h00

Dimanche 15h00

Résumé

C’est l’histoire d’un enfant sauvé de la barbarie nazie par la communauté protestante du Chambon sur Lignon. Pendant la dernière nuit de son père, il reconstitue façon patchwork ses morceaux de vie. Cette pièce renvoie à un questionnement identitaire émaillé de traits d’humour, de cet humour juif si particulier….qui fait de la dérision la noblesse suprême.

En racontant la vie du comédien Daniel Milgram, la pièce raconte… « l’histoire de l’humanité ».

Extrait

Bande-annonce : Dieu Brando et moi
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Fragments de presse

Sautillant et virevoltant, Patrick Simon embarque le public dans un biopic tourbillonnant placé sous le signe de l'humour, l'humour juif bien évidemment, en jouant et déjouant les clichés et poncifs inhérents au "peuple élu" que Gilles Tourman, inspiré tant par Woody Allen et Hanokh Levin que Victor Haïm, décline à l'envi.

Et il apporte son talent sensible pour cette partition qui se présente également comme un exercice d'admiration pour la figure paternelle, antidote au syndrome de la mère juive, et un opus mémoriel à destination d'un "Juste parmi les Nations", le Pasteur André Trocmé qui pendant la Seconde guerre mondiale à hébergé et sauvé de nombreux enfants juifs tel Daniel Milgram.

— M.M., Froggy's Delight.

Une poignante blague juive

(...) Deux fauteuils à oreille se font face dans un décor minimaliste. L’un accueille Patrick Simon (Daniel Milgram), merveilleux comédien, littéraire et en même temps cinétique. L’autre fauteuil accueille et figure l’âme du père, sa nechama à qui le fils va s’adresser au cours d’un long monologue cathartique, une exploration bilancielle de sa vie et de ses origines. (...) Le texte est fabuleux et fin. On retrouve l’humour d’autodérision du peuple juif, son talent unique à négocier avec son Dieu. Les blagues juives se succèdent plongées dans l’aigre-doux de la chronique de la déportation et de l’extermination. In extenso, selon Tourman -et c’est délicieux- l’histoire même du peuple juif serait la blague juive princeps. On rit beaucoup et on s’attache à ce quinquagénaire séducteur et souriant aux prises avec son histoire, sa mère juive, son mariage et avec la dette ardente à son peuple.

— David Rofé-Sarfati, Toute la culture.

Patrick Simon -aucun lien avec l'auteur de cette chronique - animé d'une flamme divine, dit les mots de Daniel Milgram, disparu en 2017. (..) Sur le fil, au plus près du texte, impeccable, Patrick Simon lui rend un hommage vibrant et respectueux.

— Nathalie Simon, Le Figaro.

Équipe artistique

Distribution : Patrick Simon

Galerie

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