1912. Stéphanie Saint Clair n'a qu'une idée en tête : fuir son île natale de la Martinique, échapper à son statut de "petite négresse" pour devenir quelqu'un. A 26 ans, elle s'embarque pour New-York. Bien que noire, fluette, femme et pauvre, elle affronte la mafia et devient la puissante chef de gang et patronne de la loterie clandestine de Harlem.
Résolument moderne, le texte délivre un message fort sur la quête d'émancipation et de reconnaissance. Isabelle Kancel a ébloui les spectateurs de l'Artchipel scène nationale dans une remarquable interprétation de Stéphanie Saint-Clair, Reine de Harlem. Un one- woman show extraordinaire qui a impressionné le public.
— Stécy Lancastre, France Antilles Guadeloupe.
Isabelle Kancel a été sublime ! (...) On se prend au jeu, elle décroche son manteau au col de fourrure et on ne la quitte plus, on la suit partout dans toute l’histoire de Stéphanie « Queeny » (...) Au point qu’on ne se rend pas compte que le temps a passé depuis que l’actrice joue…. Je me suis senti presque frustré quand l’éclairage a progressivement diminué et que le public s’est levé pour applaudir à tout rompre. J’étais moi aussi complètement retourné. Je me suis levé pour applaudir également, chose que je fais rarement.
— Hector Poulet, Montraykreyol.
Au-delà d'être le récit d'un parcours hors du commun, l'histoire de Stéphanie Saint Clair est une interrogation sur la question de l'exil et de l'identité.
— Estelle Virassamy, France Antilles .